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Abcès. Accumulation de pus dans une quelconque partie de l’organisme.
Ablation. Intervention chirurgicale lors de laquelle on retire ou détruit une partie d’un tissu ou d’un organe.
Acides aminés. Molécules organiques qui s’associent pour former une protéine.
Ablation. Intervention chirurgicale lors de laquelle on retire ou détruit une partie d’un tissu ou d’un organe.
Agressive. Décrit une maladie ou une tumeur dont l’apparition, la croissance ou la propagation est rapide.
Analogue. Terme utilisé en chimie pour expliquer qu’une substance est similaire mais pas exactement identique à une autre.
Analogue de la somatostatine (ASS). Médicament administré par injection qui imite l’action d’une hormone appelée « somatostatine », dans le but d’atténuer les symptômes des TNE en empêchant l’organisme de produire trop d’hormones. Ce type de médicament peut notamment atténuer les symptômes tels que les bouffées vasomotrices et les diarrhées, tout en contribuant au ralentissement de la croissance tumorale.
Analyse génomique. Analyse médicale qui étudie l’ADN d’une personne à la recherche de changements ou de mutations pouvant entraîner des maladies. Cette analyse aide les médecins à comprendre les causes génétiques de certaines maladies et peut guider leurs décisions concernant le traitement, en particulier pour les cancers.
Anatomopathologiste. Médecin qui identifie les maladies et affections en étudiant la structure et les caractéristiques des cellules et des tissus au microscope.
Angiogenèse. Processus entraînant la création de nouveaux vaisseaux sanguins. Les tumeurs doivent bénéficier d’un bon apport en sang pour pouvoir grossir.
Bénigne. Décrit une tumeur constituée d’un amas de cellules anormales mais non cancéreuses qui n’envahit pas d’autres parties du corps.
Biomarqueur. Molécule biologique présente dans les tissus, le sang ou d’autres fluides corporels et qui est le signe d’un processus normal ou anormal, d’une affection ou d’une maladie. Ils sont parfois utilisés pour surveiller l’évolution d’une maladie.
CAPTEM. Abréviation de capécitabine et témozolomide, une chimiothérapie destinée aux cancers avancés qui se sont propagés (métastasés) et aux tumeurs neuroendocrines de haut grade.
Carcinome neuroendocrinien (CNE). Type de cancer agressif qui se développe dans les cellules neuroendocrines, qui libèrent des hormones dans le sang. Ces cancers prolifèrent rapidement et peuvent se propager à d’autres parties du corps, c’est pourquoi ils nécessitent souvent des traitements puissants tels que la chimiothérapie ou la radiothérapie.
Cellule neuroendocrine. Type de cellule qui libère des hormones dans le sang en réponse à la réception d’un signal en provenance du système nerveux.
Chimiothérapie. Traitement reposant sur des médicaments visant à essayer d’empêcher la croissance des cellules cancéreuses, soit en les détruisant, soit en les empêchant de se diviser.
Chromogranine A (CgA). Protéine libérée par les tissus neuroendocriniens. Elle constitue un marqueur important des tumeurs neuroendocrines gastro-intestinales et pancréatiques (TNE-GIP) et peut être utilisée comme marqueur dans les analyses de sang/tissus pour identifier les TNE.
Différenciation. Dans le contexte d’un cancer, ce terme fait référence à la maturité des cellules cancéreuses dans la tumeur. Les cellules tumorales bien différenciées ressemblent aux cellules normales qui les entourent et croissent/prolifèrent généralement plus lentement que les cellules tumorales mal différenciées, qui ont un aspect très différent des cellules normales environnantes et croissent/prolifèrent plus rapidement.
Efficacité. Terme souvent utilisé dans les essais cliniques pour décrire si un traitement fonctionne.
Électrolytes. Il s’agit de sels et de minéraux, tels que le sodium et le potassium, qu’on trouve dans le sang sous la forme de chlorure et de bicarbonate. Ce sont les reins qui contrôlent l’équilibre des fluides, sels et minéraux dans votre organisme ; un déséquilibre des électrolytes peut donc indiquer un problème rénal.
Évérolimus. Type de médicament anticancéreux ciblé pouvant être administré seul ou en association avec d’autres médicaments pour traiter certains types de tumeurs. Parfois connu sous son nom commercial, Afinitor. Il ne s’agit pas d’une chimiothérapie mais d’un type de médicament appelé « inhibiteur de mTOR » (cible de la rapamycine chez les mammifères) qui agit en ciblant et en attaquant les cellules cancéreuses.
Gallium 68. Substance radioactive pouvant être associée à une protéine qui cible les récepteurs de la somatostatine. Elle est injectée dans l’organisme et utilisée lors de l’examen des clichés d’imagerie TEP pour identifier la TNE.
Grade. Décrit l’aspect des cellules cancéreuses au microscope et apporte des informations sur la rapidité avec laquelle on s’attend à ce qu’elles prolifèrent ; les tumeurs de bas grade ressemblent au tissu normal qui les entoure et sont habituellement moins agressives, tandis que les tumeurs de haut grade se distinguent davantage et sont généralement plus agressives (G1 et G2 = Ki-67 </= 20 % ; G2 et G3 = Ki-67 15-55 %).
Histologie. Le pathologiste étudie un petit morceau de tissu (biopsie) au microscope afin d’établir un diagnostic précis.
Hormone. Substance chimique qui circule dans le sang et a des effets spécifiques visant à réguler l’activité d’autres cellules et organes du corps.
Hormone de croissance. Il s’agit d’une hormone produite par l’hypophyse qui régule les os ainsi que la graisse et les tissus musculaires dans votre organisme.
Immunohistochimie. Lors d’analyses effectuées en laboratoire, on utilise des anticorps associés à des biomarqueurs spécifiques pour détecter l’éventuelle présence de ceux-ci dans un échantillon de tissu évalué au microscope.
Indice de marquage Ki-67. La Ki-67 est une protéine utilisée pour diagnostiquer et évaluer le pronostic d’une TNE. Cet indice mesure la quantité de cette protéine dans les cellules cancéreuses, ce qui indique dans quelle mesure ces dernières risquent de proliférer.
Indice de prolifération. Mesure du nombre de cellules dans une tumeur capables de se diviser (ou de « proliférer »).
Intraveineux (IV). Certains traitements sont administrés par le biais d’une perfusion dans une veine.
Localisée. Décrit une tumeur qui n’est présente que dans une zone du corps.
Lutécium 177. Composé radioactif associé à une protéine pour cibler les récepteurs de la somatostatine ; il libère des rayonnements ciblés qui détruisent les cellules tumorales sans trop endommager les tissus sains environnants.
Maligne. Décrit une tumeur constituée de cellules qui prolifèrent de manière incontrôlée. Ce type de tumeur peut envahir les tissus environnants et donc se propager à d’autres parties du corps.
Médecine nucléaire. Domaine de la médecine qui fait appel aux produits radiopharmaceutiques pour diagnostiquer, traiter et surveiller les maladies.
Métanéphrines. Les concentrations plasmatiques en métanéphrines peuvent permettre de diagnostiquer ou d’écarter une tumeur rénale appelée phéochromocytome ou une tumeur rare similaire située ailleurs dans l’organisme, appelée paragangliome.
Métastase. Processus par lequel les cellules cancéreuses se propagent d’une partie du corps à une autre.
Métastaser. Se propager d’une partie du corps à une autre.
Néoplasme neuroendocrinien (NNE). Type de tumeur issue des cellules neuroendocrines, qui produisent des hormones. Ces tumeurs peuvent croître lentement ou de manière agressive. Elles peuvent se former dans différentes parties du corps, en particulier dans des organes tels que les poumons, le pancréas et le système digestif.
Particule bêta. Électrons à énergie et vitesse élevées (β-) ou positons (β+) libérés par le noyau de certains radionucléides au cours d’une forme de désintégration radioactive appelée « désintégration bêta ». Ces particules ne se déplacent pas loin et sont principalement utilisées dans le cadre de traitements car elles peuvent endommager les cellules tumorales.
Pathologiste. Le pathologiste étudie des échantillons de tissus dans un laboratoire. Le travail du pathologiste est essentiel afin d’obtenir un diagnostic précis pour un(e) patient(e).
Pluridisciplinaire (équipe). Une équipe pluridisciplinaire est une équipe de professionnels de santé ayant différents domaines de spécialisation clinique, qui se réunit pour prendre des décisions et conseiller les patients sur tous les aspects de la prise en charge de leur TNE.
Prolactine. Produite par l’hypophyse, cette hormone joue un rôle clef dans le développement des seins et la production du lait ; elle participe également à d’autres fonctions de l’organisme, telles que la régulation du système immunitaire et du métabolisme.
Pronostic. Prédit la cause probable et l’issue possible de la maladie.
Radio-isotope. Atome qui libère l’excès d’énergie sous forme de rayonnement. Également appelé « radionucléide ».
Radiopharmaceutique (médicament). Composé contenant une substance radioactive ; certains médicaments radiopharmaceutiques se composent d’un radio-isotope relié à une molécule vecteur et sont utilisés pour diagnostiquer, traiter ou surveiller la maladie.
Sérotonine. Il s’agit d’une hormone produite dans différents organes, essentiellement dans l’appareil digestif. Elle fait office de messager entre des cellules nerveuses et d’autres cellules, dans l’ensemble de l’organisme, et contribue à diverses fonctions, notamment la digestion.
Site (ou siège) primitif. Endroit du corps où la tumeur a commencé à croître.
Somatostatine. Nom d’une hormone qui inhibe la sécrétion d’autres hormones, dont l’hormone de croissance (HC), l’insuline et la gastrine.
Syndrome carcinoïde. Les TNE fonctionnelles peuvent produire de forts taux de sérotonine qui passe dans le sang et entraîne tout un éventail de symptômes, notamment : rougeurs au visage, douleurs abdominales, diarrhées, hypotension artérielle et confusion.
Système endocrinien. Système de l’organisme composé de cellules qui sécrètent des hormones, c’est-à-dire des molécules chimiques naturelles qui se déplacent dans l’organisme et agissent de manière spécifique sur l’activité d’autres cellules et organes.
Système neuroendocrinien. Réseau de cellules endocrines réparties dans tout l’organisme.
Théranostique. Approche médicale qui associe le diagnostic à la thérapie et repose sur des techniques spéciales pour atteindre un double objectif : dépister les maladies (telles que le cancer) et les traiter, souvent en utilisant le même type de médicament pour localiser et cibler des cellules spécifiques de l’organisme.
Thérapie par radionucléide récepteur du peptide (TRRP ou thérapie radiopeptidique). Thérapie ciblée qui utilise un petit peptide associé à un radionucléide qui libère un type d’énergie spécifique (rayonnement bêta) pour favoriser la destruction des cellules tumorales.
Thérapie radiopharmaceutique (TRP). Traitement reposant sur des médicaments radioactifs pour cibler et tuer les cellules cancéreuses, qui amène les rayonnements directement dans la tumeur afin de la réduire ou de ralentir sa croissance, tout en entraînant très peu de lésions dans les tissus sains.
TNE fonctionnelle. TNE qui sécrète des hormones et entraîne divers symptômes en fonction du type spécifique d’hormones produites.
TNE-GIP (tumeurs neuroendocrines gastro-intestinales et pancréatiques). Un type de cancer rare qui survient dans les cellules qui sécrètent des hormones dans le système digestif, notamment l’estomac, les intestins et le pancréas. Ce type de cancer peut évoluer de manière lente ou agressive et peut se manifester par des maux d’estomac et des changements au niveau de la digestion.
Tomodensitométrie. La tomodensitométrie (TDM) utilise un ordinateur relié à un générateur de rayons X qui prend une série de clichés détaillés sous différents angles pour créer des images en 3D de certaines parties du corps. La tomodensitométrie est utilisée pour diagnostiquer des maladies, pour apporter des informations nécessaires pour le choix du traitement ou pour vérifier si le traitement est efficace.
Tomographie par émission de positons (TEP). Une TEP génère des clichés qui montrent à quoi ressemblent les tissus du corps et comment ils fonctionnent. Ce type d’examen aide à diagnostiquer et évaluer la gravité du cancer. Pour cet examen, un traceur radioactif est injecté dans le sang.
Traitement de première intention. Le premier médicament ou composé administré pour traiter le cancer.
Tumeur neuroendocrine pancréatique (TNEp). Type de tumeur qui se forme dans les cellules sécrétrices d’hormones (cellules des îlots) du pancréas. Il peut s’agir de tumeurs fonctionnelles ou non fonctionnelles.
Tumeurs neuroendocrines (TNE). Tumeurs qui se développent à partir des cellules neuroendocrines, qui sont réparties à de nombreux endroits du corps ; les TNE peuvent libérer de trop grandes quantités d’hormones et entraîner un vaste éventail de symptômes.
Urée. Déchet organique produit dans le foie et filtré dans le sang par les reins. Des taux élevés d’urée dans le sang peuvent indiquer que vos reins ne fonctionnent pas bien.